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Exposés Analyse de l'image

9 avril 2012

Les princes dans la tour, dit Les enfants d’Edouard

Delaroche_Paul-The_Children_of_EdwardIntroduction

* Tableau représentant Edouard V, roi mineur d’Angleterre, et Richard York, son frère puîné.

* Peint par Hippolyte dit Paul Delaroche, peintre d’histoire et portraitiste français du 19ème siècle, ayant par ailleurs réalisé Bonaparte franchissant les Alpes, Napoléon à Sainte-Hélène ou encore L’assassinat du duc de Guise.

* Huile sur toile réalisée entre 1830 et 1831, 1,81m de hauteur et 2,15m de largeur

I.   Analyse formelle

* Scène de genre historique exécutée plusieurs siècles après les faits. Delaroche relate, en s’inspirant de la pièce de Shakespeare Richard III, l’assassinat du jeune roi d’Angleterre Edouard V et de son jeune frère le duc d’York, commandité par leur oncle, le duc de Gloucester.

* Ainsi, on distingue deux enfants au teint pâle, assis l’un contre l’autre sur un grand lit à baldaquin au centre d’une pièce sombre. Ils tiennent tous deux un livre, probablement de prières, et leurs visages relevés montrent qu’ils viennent d’interrompre leur lecture.

* On remarque nombre de symboles royaux ; les armes d’Angleterre et de France, la herse ou la rose. La jarretière et le collier, symboles du principal ordre royal anglais, dont le souverain est le grand-maître, permettent au spectateur d’identifier Edouard V ; Le roi regarde le spectateur d’un air mélancolique, tandis que son jeune frère vient de tourner la tête vers la porte, comme effrayé par un bruit. De même, l’attention de chien de compagnie est également retenue ; il guette la porte, sous laquelle on distingue l’ombre d’un pied. Delaroche suggère ici que le meurtrier des enfants approche, d’autant plus qu’ils sont installés sur un lit et que la véritable histoire nous a révélé qu’ils avaient très certainement été étouffés dans des oreillers.

* Par ailleurs, Delaroche se souciait beaucoup du réalisme de ses peintures. Les Princes de la tour étant une scène d’histoire, le peintre a passé beaucoup de temps à reconstituer minutieusement le décor ainsi que les costumes d’après des documents originaux. Les seuls éléments qui ne soient pas fidèle à la réalité sont bien sûr les visages, que Delaroche a du imaginer. Ce sens du détail classait sa peinture dans un genre intermédiaire à la peinture d’histoire : le genre historique. Comme dans l’art classique, la primauté est donnée au dessin, très précis.

II.   Analyse contextuelle

* Le tableau des Princes de la Tour a été peint à l’occasion d’un salon ; Delaroche devait alors choisir un sujet, et celui-ci rencontra alors un grand succès auprès du public lors de son exposition, en 1831. En effet, Delaroche s’était spécialisé dans les sujets tirés de l’histoire et notamment des malheurs de victimes célèbres. Ainsi, on retrouve également le pathos grandiloquent des Princes de la Tour dans Jeanne d’Arc, la Mort d’Elisabeth, reine d’Angleterre, ou encore Napoléon à Sainte-Hélène. Le tableau fut acquis par l’administration des musées royaux. Sa célébrité fut telle qu’il inspira à Casimir Delavigne une pièce de théâtre, Richard III.

* Delaroche a souvent été considéré comme étant un peintre romantique, en raison de ce goût pour l’histoire moderne et le drame. Dans sa peinture, Delaroche cherche à surprendre et émouvoir le spectateur
Bruno Foucart écrivit de Delaroche que les jeux de clair-obscur, la gamme sourde de la palette, le jeu des arabesques et la précision du dessin en fait un disciple d’Ingres alors que les sujets ramènent à Delacroix.

Conclusion

* Les Princes de la Tour est donc la représentation mélodramatique d’un fait d’histoire qui a repris vie sous les pinceaux d’un Delaroche romantique. Tout l’intérêt de cette œuvre réside dans sa précision et sa rigueur qui pourtant n’annihile pas les émotions et le ressenti du spectateur.

* Delaroche ne fut pas le seul à peindre ce sujet ; Sir John Everett Millais en réalisa une version différente en 1878, intitulée Les princes dans la tour, ou ceux-ci sont désormais dans l’escalier de la tour dans laquelle ils furent enfermés.

 

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9 avril 2012

Les trois fiancées - Jan Toorop

Les trois fiancées, Jan Toorop, dessin au crayon 78 x 98, 1893
 Euh j'ai rien rédigé pour mon exposé et encors moin sur ordi alors je vous met la  les point principaux.
 -> Toorop née à java, ça se retrouve dans son style et ses motifs ex: fleur
il arrive au pays bas en 1885 il regoint le groupe des XX qui kiff sa vision mysthyque
il expose une oeuvre au salon de la Rose + Croix
Se converti au catho en 1905 et ça se ressent dans sa peinture avec le symbolisme religieux
Toorop a suivis different courant : Impressionisme , symbolisme et  divisionisme
il est appelé le maitre de la ligne du XIX eme

-> toorop expliquai pas souvent ses tableaux sauf celui ci sur la demande d'un pote1894 et il dit " J'aimerais expimer par des formes, des couleurs des ligne les sentiments de l'unnivers dans  un grand ensemble"
     • marié du milieu : marier de la terre , en contact avec celle ci par son voile ce qui fait naitre une souffrance misterieuse. Elle evoque le désire interieur, superieur et beau, la volonté pure et belle, la soufrance intellectuelle, la soufrance idéal
    • marié de gauche : symbolise la souffrance spirituelle, la fiancée mistique , du ciel. elle a peur face au lys que lui tant le séraphins pcqu' il ne doit pas etre aussi pure qu'avant  la dégénération du monde. Periode rapelé par les cloche et le christ.
    • mariée de droite : mariée des enfer; materialiste; elle porte une couronne de serpents et des lys fanées sur les épaules, Sa faim  de peut etre assouvit, elle exige le sang ( elexir de vie ) que les seraphin lui verce dans le bassin qu'elle porte. Elle voque les monde sensuel et son expession est profane
    • derrier il y a plus de maison toute pareil pour rappeler cet epoque ou tout doit etre identique et de meme forme

il donne une autre explication en 1902: : le bien / le mal . Au millieu la jeunesse, à gauche  la souffrance se resorbant dans la religion et a droite la marier de la mort qui semble achevé une vie de plus en plus insupotable

il voulait le faire en grand mais je crois qu'il est mort avant.
Bref Jan a eu un role pas mal important dans l'art européen : art nouveaux ( élément comme les feurs stylisées) symbolisme religieux, décoratif et monumental.

Et pareil si mon colègue du groupedeux  veut modifier quelque chose : )

Jan_Toorop

Que la force soit avec vous : )

 

9 avril 2012

Portrait d'Ambroise Vollard

PortraitAmbroiseVollard

Portrait d'Ambroise Vollard

Paul Cézanne.

1899.

huile s/toile, Musée du Petit Palais, Paris.

 

Intro :

Paul Cézanne (1839 – 1906), né à Aix-en-Provence.

1863: Expose au Salon des refusés sans apparaître dans le catalogue.

Obtient une carte de copiste au Louvre.

1874 : Participe à la 1ere exposition Impressioniste.

1895: Première exposition personnelle dans la gallerie d'Ambroise Vollard.

Reconnaissance tardive (à partir de 1887), grâce à Ambroise Vollard.

 

1) Le modèle en tant que motif: 

-La composition comme une nature morte, pas de réel détachement du perso.

→ modèle = élément de la composition au service d'une harmonie générale.

-Le traitement (A.V sans regard, pas de tableaux, etc...).

→ personnage sans personnalité ni identité = renforce l'idée du motif.

-Au service de la recherche formelle.

→ stylisation, recherche picturale, géométrisation. (cf Montagnes Ste Victoire)

 

2) Une nouvelle approche de la beauté.

-Reconnaissance tardive = époque pas prête pour sa vision de l'art.

-Beauté sans idéalisation ni sublimation (cf portraits de madame Cézanne, couleurs de A.V).

-Répercussions = Cubisme (cf Portrait d'Ambroise Vollard de Picasso).

→ "Traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective, que chaque côté d'un objet, d'un plan, se dirige vers un point central" P.Cézanne

 

Conclusion :

Réel précurseur de l'art qui a permis le cubisme.

Début de l'abandon progressif du sujet

Prolongement du questionnement sur la beauté et son idéalisation.

9 avril 2012

Dante Gabriel Rossetti - Beata Beatrix

J'ai la flemme.

 

1985-6

Analyse formelle:

Ceci est un tableau du peintre préraphaélite Dante Gabriel Rossetti, Beata Beatrix. C’est une huile sur toile datant d’entre 1864 et 1870. Elle mesure, 87,5 x 69,3 cm et est exposée à Londres à la Tate Gallery. 

Ce tableau illustre la Vita Nuova, du poète Italien Dante Alighieri. C'est le portrait de Beatrice Portinari au moment de son dernier soupir. L’iconographie du tableau est très dense, mêlant la vie privée de l’artiste avec ses sources littéraires et légendaires, Rossetti peint ce tableau comme un mémorial à sa femme, Elizabeth Siddall, nouvelle incarnation de Béatrice, décédé en 1862. Commencé depuis des années, Rossetti le reprit en 1864 pour ne l’achever qu’en 1870.

(Partie descriptif de la toile) Rossetti ne cherche pas du tout à représenter la mort dans cette toile, mais plutôt l'état de transe de Béatrice, celle-ci assise à un balcon qui surplombe la ville. Elle passe d'un état vivant à celui d'une morte ou presque. Derrière Béatrice, se trouve une ville avec deux personnages, L’amour tenant un cœur enflammé dans sa main semble avoir le regard tourné vers l’homme sur la droite qui n’est autre que Dante lui-même (le poète), les deux personnages se regardent donc de manière presque inquiétante, comme s’il était conscient de la mort de Béatrice. Ou en tout cas de l’événement.  Dans un même temps, un oiseau aux couleurs assez vives dépose un pavot dans la main de Béatrice, c’est le messager de la mort. Béatrice pendant ce temps, elle à la tête en arrière et à travers ses paupières semble déjà dans un autre monde. C’est Dante lui-même qui décrira dans son poème cette scène : « Que Béatrice soit bénie, elle qui contemple maintenant Son visage, béni entre tous et pour l’éternité. »

 

Dans une lettre de 1873 à son ami William Morris, Rossetti confie son intention : " Non la représentation du moment de la mort de Beatrice, mais celle de son idéal, symbolisé par une transe ou une transfiguration spirituelle soudaine."

C’est une œuvre entièrement symbolique et idéalisé. Exceptionnellement émouvante malgré son caractère profane, cette immortalisation d’une femme est presque mystique. Elle correspond, chez Rossetti, au développement d’un genre, celui de portait « en buste » de femmes plongées dans un état extatique. Dés 1857, Rossetti en posait les prémices avec une sur dessin de Sainte Cécile, par sa composition comme par le choix de motifs tels que la colombe ou le cadran solaire.La ville et les ponts qui enjambent le fleuve se profilent dans la lointain, estompés et voilés par les lumières brumeuses comme si elle avait déjà « la solitude en partage, parée a l’image d’une veuve »

La lumière vient en contre jour. Le fond de ce tableau, la lumière tamisée et douce vient caresser le liseré de la chevelure et du vêtement de Béatrice; ailleurs éclate l’ardente clarté du jour.On peut voir le filet de lumière entouré la jeune Béatrice.

(Par contre, j'avoue un peu avoir déconné avec les symboles que je n'ai presque pas cité durant mon exposé.)

Après des minis-recherches: 

Le cadran solaire: il est pointé sur le neuf, heure du décès de Béatrice et symbole de cette dernière dans la cosmologie de Dante. (enfin, en qui concerne le délire avec Dante, le mettez pas. Mettez juste par rapport à l'heure. ) 

Le puit: Bon, j'avais pas envie de faire trop d'effort mais apparemment:  

Le puit est à la fois une synthèse des Trois Mondes — Ciel, Terre, Enfers (c’est-à- dire le monde souterrain) — qu’il met en relation, et une synthèse de trois des quatre éléments — l’air, la terre, et l’eau —.  Il ne manque que le Feu dont la salamandre est la manifestation vivante.  Mais la salamandre ne vit-elle pas aussi dans l’eau ? Elle relie donc l’élément Feu à l’élément Eau. Par sa forme vaginale et profonde, par son aspect humide, le puits est un symbole féminin, d’abondance et de vie, mais de secret aussi et de dissimulation. Dans les confréries initiatiques, il est le symbole de la connaissance.

Le pavot: La fleur mystique que Rossetti à voulu unir les emblèmes de la mort et de la chasteté. 

(M'enfin... Les chances que mon exposé tombe en partiel...)

Analyse contextuelle très rapidement:

La Vita Nuova est une œuvre assez conséquente de Dante qui fut écrite de 1292 à 1293, c’est une œuvre de jeunesse composée de 35 poèmes et de 42 chapitres en prose. Dans la Vita Nuova, Dante décrit sa passion et son désespoir à la mort de Béatrice.  Dans Beata Beatrix, Rossetti y représente Beatrice sous les traits de son épouse défunte Elizabeth Siddal, sa muse.

 Le préraphaélisme est un mouvement artistique né au Royaume-Uni en 1848. Le mot préraphaélite témoigne d’un désir de revenir au style d’avant Raphael, idée de confrérie par Rossetti. La confrérie preraphaelite fut le premier groupe à contester l’art officiel. Les préraphaélites avaient, entre autres, pour dessein de rendre à l’art un but fonctionnel et édifiant : leurs œuvres avaient pour fonction d’être morales. Mais cela n’excluait pas leur désir d’esthétisme. Le but de ces artistes était de s’adresser à toutes les facultés de l’Homme : son esprit, son intelligence, sa mémoire, sa conscience, son cœur… et non pas seulement à ce que l’œil voit. Plus de 25 ans avant que les impressionnistes fassent de même en exposant leurs tableaux au public. 

Voilà. 

Dernier commantaire: Si la personne qui a fait le même exposé que moi souhaite rajouter ou encore me corriger, ce serait cool.

(En fait, c'est un peu long...) 


30 mars 2012

Introduction

Hello chers EVMAN,

bon, ce blog n'est pas digne de nous mais on s'en contentera haha.

Sous l'idée de Mathilde, j'ai décidé de créer ce blog, afin que nous puissions (ceux qui le souhaitent) partager nos exposés d'Analyse de l'image. (avec Fanny, le vendredi)

 

Donc si vous le souhaitez, à vos claviers.

 

Une petite intro avec les trucs de base, un plan éventuellement, et un résumé, enfin comme vous le souhaitez + image de l'oeuvre.

Rappel : partiel le 10 AVRIL 2012

 ps : N'oubliez pas de signer votre exposé hein quand même ^^

Roxane


Rappel des oeuvres de Fanny pouvant tomber au partiel :
WILSON - The Destruction of Niobe's children
J-L DAVID - Le serment des Horaces
DELACROIX - La mort de Sardanapale
J-F MILLET - L'Angélus
COURBET - Les casseurs de pierre
COUTURE - Les Romains de la décadence
MANET- Le déjeuner sur l'herbe
MONET - Impression Soleil levant
SEURAT - Un dimanche après-midi à l'île de la grande jatte
BONNARD - Femmes au jardin
MOREAU - Salomé dansant devant Hérode
KLIMT - Judith II


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Exposés Analyse de l'image
  • Pour ceux qui veulent bien faire un bref résumé de leur exposé... groupe 1 et 2 confondus. Si vous acceptez, merci de mettre Titre, Artiste, Dimensions, Lieu -> la base quoi ;) + ce que vous voulez. Merciii
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